• Probablement il n'y a pas de maladie mentale, rien autre chose qu'une souffrance supérieure en intensité et en durée ; on pourrait dire une souffrance, seulement, car on n'a pas l'impression que beaucoup soient dans cet état, ou rien ne le trahit.
    Au moins si on souffre on ne songe pas à se reproduire, pour ne pas reproduire la souffrance, à un degré inconnu.
    ou c'est masochisme
    ou c'est inconscience
    inconscience égale non-souffrance, donc
    C'est une « réflexion » — rabâchage ou remâchage serait plus juste — cyclique, on en revient toujours au même point. Le souci est que j'ai l'impression d'être la seule à suivre cette réflexion, quand elle me semble évidente ; les évidences ne semblent pas universellement partagées.


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  • Ma différence d'avec la norme c'est que je n'ai de cesse de m'interroger sur elle, quand la norme n'a pas ce type d'interrogation, elle est la norme. Et cela ne souffre aucune contradiction ; si l'on est, il n'y a plus de question. S'interroger c'est déjà montrer une faille, laisser le doute s'insinuer, jusqu'à prendre toute la place. Alors il n'y a plus qu'une certitude en creux.

    La norme ne s'interroge pas, elle est, même inconsciente d'elle-même ; si elle était conscience elle s'interrogerait et ce serait là le signe de son appartenance
    à l'humanité, mais en l'absence de ce signe il faut bien conclure qu'elle n'est pas humanité. Des néants, pour nombreux et agglomérés qu'ils soient, n'en restent pas moins des néants.

    Je suis Celle qui est, dit la norme. Il faudrait être bien intrépide pour prétendre lui répliquer. Elle est l'alpha et l'oméga, la première et la dernière, le commencement et la fin ; immuable, granitique, inaccessible pour qui n'en est pas…


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