• L'être et le né en

    Où l'on voit que la naissance s'oppose à l'existence. Qu'il n'y a pas d'existence dans cette voie, que c'est condamné, sans issue, un cul-de-sac. Naître c'est donc n'être, c'est l'exact opposé de l'être.

    C'est le né-sens, l'absence de sens qui s'oppose au sens que renferme l'être. Naître et n'être sont égaux et équivalent à rien,
    au néant. Un néant-né en qui est douloureux cependant, toujours ce paradoxe du rien qui fait mal. Il y a donc quelque chose…

    « Je souffre donc je suis » n'apporte pourtant nulle consolation ;
    au contraire, puisqu'on se demande quand cessera la souffrance, car peut-on cesser d'être. Un cadavre ne fait pas le néant, il se rapproche probablement de l'être, à condition qu'il l'ait souhaité.

    On doit donc se défaire de l'être en produisant une nouvelle né-sens, on retourne alors au néant. C'est le cycle infernal des né-sens. Car un lieu de lumière n'a que faire du néant qui se complaît dans l'obscurantisme inconscient au point de vouloir le reproduire.

    Il est n'est, il n'est, comment ne voient-ils pas quand ils envoient leurs faire-part, comment ne voient-ils pas le non-sens,
    la contradiction risible dans les termes.


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